Articles et Documents

Les élections à Montargis sous la
République de Juillet

par Paul Marq

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Cet article est extrait du Bulletin de la Société d'Emulation N°123, août 2003


La Monarchie de Juillet a mauvaise réputation. Née de la Révolution de 1830, le régime de Louis-Philippe Iera été très souvent critiqué voire tourné en dérision par les écrivains et les caricaturistes de l’époque. Il le doit surtout à son système électoral qui réserve le pouvoir à une petite minorité de notables fortunés et à son refus d’accorder aux français le suffrage universel. Cette période fut pourtant une étape essentielle de la mise en place du débat démocratique en France. L’étude des élections de juillet 1831 à Montargis, permet d’avoir une approche concrète de la vie politique sous la monarchie constitutionnelle et de nuancer la vision traditionnelle de ce que les historiens ont coutume d’appeler la « bourgeoisie louis-philipparde ». Si surprenant soit-il pour nous, le suffrage censitaire a été une étape constructive vers le suffrage universel et c’est sous ce régime que se sont mis en place les balbutiements de la démocratie en France.

 Qui sont les électeurs  ?

 Rappelons rapidement le principe du suffrage censitaire tel qu’il a été modifié par la loi du 9 mars 1831. Pour être électeur il faut être un homme de 25 ans et payer un impôt direct de 200 francs minimum. Les conditions à remplir s’élèvent à 30 ans et 500 francs pour être éligible. Le droit de vote est donc réservé à une petite minorité d’hommes disposant d’une fortune et de revenus considérables. Sur une population de 30 millions d’habitants que compte la  France, les électeurs  ne sont que 166.000 soit 0,55% de la population totale.[1] Un électeur pour 180 habitants. Même en ne tenant compte que du nombre d’ hommes de plus de 25 ans, soit 9.000.000 d’individus, le pourcentage d’électeurs reste très faible 1,8 %. Le « pays légal », comme on dit à cette époque, rassemble tous ceux qui détiennent le droit de vote et n’est donc qu’une infime partie du « pays réel » qu’il est pourtant censé représenter. En appliquant ces calculs aux cas du département du Loiret et de l’arrondissement de Montargis, il est permis de constater que le Loiret est un département riche puisqu’il compte un électeur pour 127 habitants.

L’arrondissement de Montargis ayant  391 électeurs pour  66 144 habitants compte donc un électeur pour 169 habitants.[2] Ces chiffres ne font que refléter l’un des défauts du système. Orléans« intra muros » élira un député tout comme Gienqui n’a que 248 électeurs. Les arrondissements ruraux sont par conséquent sur-représentés à la Chambre des députés.

Dans quelles catégories sociales se recrutent les électeurs ? Pour répondre à cette question, nous disposons d’un document rare conservé aux Archives municipales : la liste électorale établie pour 1837.[3] Les conditions de cens et d’âge imposées par le mode de suffrage rendaient nécessaires une révision annuelle de la liste des électeurs qui pouvaient, selon le montant de leur contribution, être ajoutés ou rayés de cette liste. La liste de 1837 nous donne le nom, l’âge, la profession et les impôts payés par chaque électeur. Le classement le plus intéressant est celui qui tient compte de la profession.  On peut ainsi distinguer quatre catégories d’électeurs.

La bourgeoisie de la rente tout d’abord. Elle représente 49,2 % de l’électorat. Ce sont les « propriétaires ». Ce statut fièrement revendiqué au XIXe siècle rassemble tous ceux qui sont suffisamment fortunés pour ne pas avoir  à travailler ce qui les rapproche du mode de vie aristocratique. Ils vivent des revenus tirés de leurs terres, d’ immeubles ou de rentes sur l’Etat. La propriété foncière assure encore à l’époque la sécurité et le prestige social. Beaucoup de familles nobles qui ont traversé la Révolution et l’Empire sans autre perte que celle de leurs privilèges sont à rattacher à cette catégorie. Au moment du vote les opinions exprimées peuvent être très variées mais tous sont très attachés à leur « indépendance ».

La bourgeoisie d’affaires regroupe des négociants, des commerçants, des artisans et des industriels. Formant  29,3 % de l’électorat, cette bourgeoisie est traditionnellement le meilleur soutien de la Monarchie de Juillet et de sa politique de « Juste milieu ». L’arrondissement de Montargis compte pourtant très peu de ces « capitaines d’industrie » qui ont fait le développement économique de la France. Un Alexandre Perier, manufacturier et frère du ministre Casimir Perier, fait figure d’exception. Seuls quelques négociants souvent marchands de bois peuvent rivaliser avec les plus fortunés des propriétaires. La grande majorité de ce groupe est constituée de boutiquiers et d’artisans.

La troisième catégorie pourrait s’appeler : la bourgeoisie des fonctionnaires. Il s’agit là des principaux représentants de l’Etat dont les activités peuvent être diverses. Juges, officiers, receveurs des contributions etc., ils  ont tous comme point commun d’être très sensibles aux pressions du gouvernement. Un vote défavorable au ministère et leur espoir d’une carrière brillante peut s’évanouir. Groupe finalement peu nombreux dans la population, il représente 12,1 % de l’électorat.

Vient enfin, avec 6,5 % seulement des électeurs, la bourgeoisie du talent. Elle regroupe tous ceux qui doivent leur situation sociale à un diplôme, à des compétences acquises par l’étude  ou à des talents personnels. Ce sont les « capacités » pour reprendre le terme de l’époque. Médecins, chirurgiens, avocats mais aussi notaires, ils sont les plus actifs défenseurs des libertés notamment de presse, d’opinion ou d’association. Plus souvent que les autres, ils se qualifient de libéraux et ils seront les principaux opposants au régime de Louis-Philippe Ier.

Au total, l’électorat de l’arrondissement de Montargis ne diffère pas beaucoup de l’électorat national mais il faut insister sur un point. Contrairement à ce qui est communément admis, ce n’est pas la bourgeoisie capitaliste qui apporte son soutien à la Monarchie de Juillet, c’est la bourgeoisie des « propriétaires » . Remarquons également qu’il est un facteur d’homogénéité du corps électoral qui n’apparaît pas dans les listes : c’est l’éducation et la culture. La petite oligarchie riche qui détient le droit de vote a été formée au moule des études classiques et forme un milieu dont la culture assure la cohérence.

Homogénéité du corps électoral ne veut pas dire uniformité des opinions. L’identité sociale n’engendre pas l’identité des points de vue.

 La campagne électorale de 1831

 Qui dit élection dit bien sûr campagne électorale. Il faut bien séduire l’électeur surtout quand le déplacement de quelques voix peut modifier le résultat du scrutin. Pas de parti politique organisé, pas de militant dévoué, pas de programme savamment élaboré, les campagnes électorales étaient bien différentes de celles que nous connaissons. Etant donné l’étroitesse du corps électoral, inutile de recourir aux débats publiques sous le préau des écoles ou à des campagnes d’affichage. Il s’agit de convaincre chaque électeur- que le candidat connaît souvent personnellement - et pour cela utiliser des méthodes plus feutrées mais plus efficaces.

En 1831, l’arrondissement de Montargis compte cinq candidats à la succession d’Alexandre Perierqui ne se représente pas. Monsieur Bleuartancien sous-préfet de Montargis est polytechnicien et se situe parmi les libéraux. Monsieur Boyard  est magistrat. Conseiller à la Cour Royale de Nancy , il est très influent dans le canton de Courtenayet se dit « ministériel » donc favorable à la politique dite de « Juste milieu » que conduit Casimir Perier au début de la Monarchie de Juillet. Trois candidats, messieurs Souesme, Grenet et Louvet sont partisans de réformes et comme tous les libéraux du «  parti du  mouvement » ils s’opposent à la politique conservatrice appelée aussi « parti de la résistance » qui caractérise le règne de Louis-Philippe. Reste le général Gudin, gloire de l’Empire mais qui n’aura qu’un rôle effacé dans ces élections. On voit par là que la personnalité du candidat et surtout son engagement à être pour ou contre le gouvernement sont essentiels. « Ministériel » ou « Opposant au ministère » voilà le critère déterminant.

 Pour l’aider dans son choix, l’électeur peut aussi suivre l’avis de sociétés qui se chargent de l’informer. C’est le cas de la société « Aide toi, le Ciel t’aidera » fondée en 1827 par Guizot et qui est présente dans plus de soixante départements. Très influente à Montargis, elle s’était donné pour but de faire respecter les droits des électeurs, leur inscription sur les listes électorales, de surveiller les institutions et de présenter les candidats. Voici le portait d’Alexandre Perier  tel qu’il a été dressé pour 1831[4] : « M. Perier (Alexandre), membre du conseil général du Loiret, est comme tous les Perier, un député du juste milieu. Membre de la Chambre depuis 1819, il a siégé tantôt à gauche, tantôt au centre, selon les circonstances. M. Perier parle peu si même il a jamais parlé, mais il est l’un des plus fermes soutiens de son frère; petites conversations, petites promesses, petites choses, tout est employé par lui. L’un des guides du centre, il a toujours les yeux fixés sur son frère Augustin pour savoir ce qui convient à son frère Casimir. Nous ne pensons pas que les électeurs veuillent fournir plus longtemps à ce député l’occasion de donner des preuves d’attachement pour ses frères et d’indifférence pour le pays. »

 Les débats politiques tels qu’on peut les saisir à travers les professions de foi des candidats et les lettres qu’ils rendent publiques par l’intermédiaire des journaux, sont un excellent moyen de voir l’évolution des mentalités politiques de la première moitié du XIXe siècle. Le débat sur la vie économique ou sociale étant quasiment inexistant, ce sont les questions purement politiques qui dominent et, parmi elles, celles qui touchent à l’application des droits de 1789. Prenons l’exemple du problème le plus débattu en 1831 : l’hérédité de la pairie. La Chambre des pairs est l’équivalent de notre Sénat. Certains des Pairs de France sont nommés par le roi du fait de leurs mérites ou des services qu’ils ont rendu à la monarchie et à l’Etat mais d’autres sont pairs par hérédité. Les libéraux sont tous partisans de l’abolition de l’hérédité. A bien y réfléchir, le débat est plus important qu’il n’y parait. C’est en effet un principe fondamental de la Déclaration des Droits de l’Homme qui est en cause : celui de l’égalité des citoyens à la naissance. Peut-on admettre que la seule naissance puisse ouvrir l’accès à une fonction d’Etat ? Pour les conservateurs, ce principe est à la base de toute stabilité politique et l’hérédité du trône en est la meilleure illustration. Pour les libéraux, l’hérédité du trône n’est qu’un mal nécessaire et l’égalité des citoyens ne peut souffrir aucune exception. Parmi les candidats de Montargis, seul Monsieur Boyardsouhaitait le maintien de l’hérédité de la pairie.

Les autres thèmes présents dans cette campagne sont de même nature. Ils posent le problème de l’application concrète des droits reconnus par la Révolution. La liberté de presse est le plus sensible de tous. Jugée indispensable par les libéraux pour forger une réelle opinion publique, elle est la «  bête noire » du pouvoir et tous les gouvernements ont tenté de limiter cette liberté. Il faut reconnaître que c’est aussi à cette époque que les journalistes prennent l’habitude d’être systématiquement hostiles aux gouvernements quels qu’ils soient.

Il est pourtant un thème qui fait l’unanimité de tous les candidats : la question de l’instruction. Tous ont la conviction qu’on ne peut être citoyen sans avoir reçu un minimum d’instruction. Inutile d’entrer dans le détail de l’œuvre scolaire de Guizot  et de la Monarchie de Juillet mais reconnaissons au passage que cette bourgeoisie louis-philipparde n’était pas toujours d’un égoïsme monstrueux.

Limitée à une audience restreint, la campagne électorale n’en était pas moins un moment privilégié pour exposer ses idées et les documents qui nous sont parvenus montrent qu’elles étaient exprimées avec beaucoup de sérieux et un réel souci de qualité littéraire. Doit-on en conclure que les candidats étaient tous des gens désintéressés et dévoués au bien publique ? Il est permis d’en douter et déjà à cette époque certains affirmaient qu’il n’y avait là qu’une mascarade pour cacher la course aux prébendes. C’est ce qu’exprime un curieux document publié le 3 juillet 1831 dans le journal « L’Orléanais » qui, il est vrai, était légitimiste. En voici des extraits.

LES VISITES DU CANDIDAT

Air : Les cloches du monastère

L’actif candidat s’empresse
D’aller dans chaque maison,
On croit entendre sans cesse,
Au temps de l’ élection
Les sonnettes qu’il agite
Dire à tous ceux qu’il visite :
Dindon, dindon, dindon, dindon
Pour t’enjôler il vient donc,
Dindon, dindon, dindon, dindon.
Il brigue notre suffrage
Pour la députation ;
Mais, comme il est d’usage,
Il n’a point d’ambition.
On a tiré la sonnette,

Aussitôt elle répète

Dindon, dindon, dindon, dindon ;
Comment tu le croiras donc
Dindon, dindon ?
Comment tu le croiras donc
Dindon, dindon, dindon, dindon…

Personne ne s’étonnera que la campagne ne nous ait pas permis de rencontrer la totalité des idées politiques existant à l’époque. Les idées républicaines par exemple ne peuvent s’exprimer puisqu’elles tombent sous le coup de la Loi. Si la majorité des candidats de l’arrondissement de Montargis est hostile au ministère, ils ne remettent pas en cause le régime lui-même ou la personne du roi. Les idées extrémistes ne font que rarement les majorités. Le régime est critiqué, parfois de façon virulente, mais sa nature ne peut être contestée.

 L’élection du député

 D’après la loi électorale, chaque arrondissement électoral élit un député pour cinq ans. L’arrondissement de Montargis comprend sept cantons : Montargis, Bellegarde, Château-Renard, Châtillon, Courtenay, Ferrières et Lorris. Le jour du scrutin tous les électeurs doivent se rendre au chef-lieu et plus précisément au tribunal où se déroule le scrutin. Ce déplacement parfois très long a certainement du peser sur la participation au vote mais aucun document ne permet le savoir précisément . Les abstentions ont toujours été très faibles et viennent le plus souvent de choix politiques. Les légitimistes qui sont très peu nombreux dans notre région refusent par exemple de participer à toute élection par fidélité à Charles X et à la Restauration.

L’organisation de l’élection montre que les procédures qui nous sont familières ont été très longues à se mettre en place et ont été le sujet de disputes qui n’avaient rien de puéril. Qui désigne le Président du bureau de vote ?

Il était nommé par le préfet sous la Restauration et c’est en 1831 que pour la première fois les électeurs désigneront le Président. Ce sera M. Alexandre Perier. Le vote doit-il être secret ? Si la réponse ne fait aucun doute pour nous, le secret du vote n’était nullement demandé par beaucoup d’électeurs qui considéraient que le vote publique était la manifestation de leur indépendance et que la publicité renforçait la solennité du choix. Les partisans du secret arguaient bien sûr que la publicité du vote permettait aux autorités de faire pression sur les électeurs surtout s’ils étaient fonctionnaires. Quoiqu’il en soit, il fut admis que les électeurs ne viendraient plus écrire sur le bulletin le nom de leur candidat préféré sur le bureau où siégeait le président mais qu’ils étaient autorisés à écrire leur bulletin sur d’autres tables et à mettre un bulletin plié dans l’urne.

Les questions de procédure étant réglées, le scrutin eût lieu le 6 juillet 1831 et se déroula semble-t-il sans incident. Le dépouillement donna le résultat suivant :

359 votans   (sic)                       M. Cormenin : 157 voix

                                                 M. Bleuart  :   94

                                                 M. Boyard  :   60

                                                 M. Gudin  :   16

 Le deuxième tour eut lieu le lendemain 7 juillet :  Monsieur Cormenin est élu avec 169 voix… et ne sera pas député de Montargis.

 Double coup de théâtre ! L’élu n’était pas candidat, il ne représentera pas non plus Montargis au Parlement. Comment expliquer ce résultat ? D’abord la candidature de Cormenin. Il est très connu à Montargis dont il a été le député en 1828. Ancien maire de Vimory où il possède le château de la Motte, il s’est fait connaître sur le plan national par ses travaux de juriste mais aussi par son hostilité au régime de Louis-Philippe à qui il ne reconnaît aucune légitimité. Pour lui, Louis-Philippe n’est qu’un usurpateur puisqu’il est issu de la branche cadette de la famille des Bourbon et qu’il a refusé de faire approuver son pouvoir par un vote populaire qui lui aurait permis de s’appuyer sur le principe de la souveraineté nationale. Pour un juriste aussi rigoureux que Cormenin, il y a là une faille qui prive le pouvoir de Louis-Philippe de tout fondement légal. Les idées libérales de Cormenin sont connues dans la France entière et c’est pour assurer l’élection d’un opposant  que Messieurs Souesme, Grenet et Louvel se sont désistés en sa faveur la veille du scrutin. Les électeurs ont préféré une personnalité de dimension nationale pour les représenter à Paris et ils connaissaient bien son attachement intransigeant aux idées libérales et son désintéressement total. Si M. Cormenin ne sera finalement pas le député de Montargis, c’est qu’il a été élu dans plusieurs arrondissements électoraux puisqu’à l’époque la candidature multiple était autorisée. Elu également dans l’Yonne à Joigny et dans l’Ain à Belley et à Pont de Vaux, Cormenin préféra choisir Belley. Il faudra donc une élection partielle en octobre pour connaître le nom du député de Montargis. Ce sera M. Bleuart. L’élu de Montargis restera comme Cormenin un opposant libéral.

 Au terme de cette étude, chacun peut percevoir à quel point les mœurs politiques en France étaient à la fois très proches et très éloignées des nôtres. C’est bien dans cette période que se développe l’opinion publique même si elle se limite à une petite minorité cultivée, que se posent le problème des limites à donner à l’application des Droits de l’Homme, que la France accepte le parlementarisme et le contrôle des institutions par les élus. Le point le plus scandaleux reste bien sûr le refus d’accorder au peuple le suffrage universel mais n’oublions pas que ces électeurs bourgeois voulaient lier le droit de vote pas seulement à l’argent mais aussi à l’éducation. Ils avaient clairement conscience que sans éducation le peuple ne pouvait se gouverner lui-même. Après tout les événements ne leur ont-ils pas donné raison ? La Révolution de février 1848 donna le suffrage universel aux Français mais c’est Louis-Napoléon Bonaparte qui fut élu Président de la République et qui utilisa le plébiscite pour rétablir l’Empire. Plus près de nous, le suffrage universel ne donne-t-il pas parfois des résultats surprenants ? et combien de pays aujourd’hui n’utilisent le suffrage universel que pour donner une façade démocratique à des régimes totalitaires ou dictatoriaux ?


[1] René Rémond : « La vie politique en France (1789-1848) tome 1

[2] Journal du Loiret du 20 mai 1831

[3] Liste électorale de 1837, Archives municipales de Montargis (1k26)

[4] Fonds Boivin boîte 3, Archives municipales de Montargis


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