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vue de la halle à Auvilliers

 

De la place de Bellegarde à la ferme de Saint-Julien :

histoire d'une halle seigneuriale

par Frédéric Pige
(pour contacter l'auteur, cliquez ici)
Cet article est extrait du Bulletin de la Société d'Emulation N°130, juin 2005


             L’histoire est une maîtresse difficile qui aime autant les certitudes justifiées que les déclarations sincères de doute. La suite de cet article, dont l’objet est de retracer le long cheminement de l’ancienne halle seigneuriale de Bellegarde[1], essaiera donc de se plier à cet exercice rigoureux.

Cette longue histoire commence en 1999. Les travaux de contournement de Ladon et Bellegarde pour le redressement de la route nationale 60 ont alors débuté. Les expropriations sont signées et parmi les biens acquis par la Direction Départementale de l’Equipement (DDE) se trouve un bâtiment qui retient très rapidement l’attention de l’archéologue chargé de faire les repérages, Eric Frénée[2]. Ce bâtiment est une ancienne ferme appelée ferme de Saint-Julien, sur le territoire de la commune d’Auvilliers-en-Gatinais. Elle possède une architecture peu commune pour la région : le bâtiment principal a des dimensions hors normes avec ses 32 mètres de long, ses 16 mètres de largeur et ses 15 mètres de hauteur.

Sa construction se divise en trois nefs délimitées par deux rangées de dix poteaux. Une des nefs est occupée par une partie de type habitation qui est clairement postérieure au reste de l’édifice. L’ensemble est dans un état de conservation très satisfaisant alors.

Une vaste chasse au trésor, sous couvert du secret, est lancée par les services culturels de la région, d’une part, et des érudits locaux, d’autre part, pour connaître l’origine de cette ferme. La conclusion arrive assez rapidement, aidée par quelques souvenirs d’habitants de la région de Presnoy et d’Auvilliers : ce bâtiment est probablement l’ancienne halle seigneuriale de Bellegarde pour les premiers, c’est une certitude pour les seconds.


 1. Une certitude : la halle seigneuriale de Bellegarde sous l’Ancien Régime

La terre de Bellegarde a toujours été une seigneurie très importante. De ce fait, elle possédait de très nombreuses infrastructures, dont une halle. Celle-ci fut construite certainement après 1353 car la foi et hommage de la terre de Bellegarde de cette année ne la mentionne pas mais cite un droit de hallage qui permet au seigneur de percevoir des droits sur les denrées vendues lors des foires et marchés.

La première représentation d’une halle à Bellegarde provient d’une gravure réalisée par Claude Chastillon (1547-1616) dans un ouvrage posthume intitulé « Topographie françoise ou représentation de plusieurs villes, bourgs, chasteaux, maisons de plaisance, ruines et vestiges d'antiquitez du royaume de France », publié à Paris en 1641. Cette halle est placée devant l’église. Nous ne savons pas si c’est la même qui a subsisté jusqu’à la fin de l’Ancien Régime ou si elle a fait l’objet de réparations ou de reconstructions.

 
détail de la halle de Bellegarde au XVIIe siècle.

Au XVIIIe siècle, de nombreux documents – plans, actes notariés, procès verbaux d’expertise – concernent la halle.

Un plan de la terre et seigneurie de Bellegarde[3] de la première moitié du XVIIIe siècle permet de situer très précisément la halle. Elle se trouve sur la place publique devant l’entrée du château et devant la route qui mène à l’église. Cette place, appelée place du marché s’appelle aujourd’hui place Desvergne.

Un procès-verbal d’expertise de 1784 offre une description très précise de l’édifice : « vis-à-vis la partie à gauche de l’entrée du château de Bellegarde est dans la place publique dudit bourg de Bellegarde la halle tenue par le nommé Chauveau contenant quatre travées de longueur, compris la travée des deux croupes, elle est soutenue par deux rangs se portant de chaque côté et un autre rang de poteaux au droit de chaque croupe, le tout avec li.... et charpente et posé sur dès de pierre, laquelle halle est avec comble droit formant croupe à chaque bout, le tout couvert de tuiles et sans clôture au surplus desdits poteaux et traversée par une rue pavée branchée sur le chemin qui va de Bellegarde à Beaumont, ladite rue conduisant à l’église paroissiale de Bellegarde »[4]. Jusqu’à ce jour, c’est le seul acte qui permette sérieusement de penser que la ferme de Saint-Julien est bien l’ancienne halle de Bellegarde. En effet, la mesure qui en est donnée, quatre travées[5] de longueur, soit environ 35 mètres, correspond assez bien au bâtiment actuel.

  
vue de la place de Bellegarde au début du XVIIIe siècle

 Les actes notariés apportent les conditions d’utilisation de la halle. En 1741, Claude Lebou, regrattier à Bellegarde, loue pour 6 ans « la ferme […] du péage[6], placage[7], minage[8], aulnage[9] et tous autres droits de halle »[10]. Le locataire de la halle perçoit donc pour lui les taxes sur les marchandises vendues et la location des emplacements sous la halle. Le bail[11] de 1747 fait au même apporte plus de précisions quant à la composition des diffèrents droits à percevoir. Ainsi, le coût pour étaler les marchandises est « pour les marchands qui étalent sous la halle pour le droit de placage et dont les bancs seront de huit pieds et au-dessus de long, les jours de marchés 3 sols et les jours de foire 5 sols, pour les autres dont les bancs seront plus petits et garnis d’échelles, 2 sols les jours de marchés et 4 sols les jours de foires, pour les bancs et planches qui seront sur deux tréteaux, 1 sol les jours de marchés et 2 sols les jours de foires, pour les boulangers 1 sol, pour les marchands de fruits les jours de foires seulement 1 sol ». Selon la nature des produits vendus et la prise au sol des emplacements, les tarifs ne sont pas les mêmes. Le bail[12] de 1753 ne nous apporte pas de précisions supplémentaires contrairement à celui de 1762 qui indique que le bailleur pourra jouir du « grenier d’au-dessus les halles en totalité, bien clos et fermant à clef » [13]. Ce grenier servait à entreposer les bancs et autres échelles mises à disposition des vendeurs.


 2. Les troubles de la Révolution de 1789

 Sous la Révolution, les mentions de la halle sont encore très nombreuses, en particulier à travers le registre des délibérations de la commune.

Le 27 mars 1790, François Gerbe, régisseur de la terre du marquisat de Bellegarde fait lecture « d’une lettre qui lui a été adressée par M. Devoisins en date du 19 dudit mois portant entre autres choses qu’il ait à exécuter les décrets de l’Assemblée nationale du 9 de ce mois qui supprimaient les droits de minage, hallage et autres de cette nature qui se sont perçus jusqu’à ce jour à son profit dans le marché de Bellegarde sauf à prendre avec lui-même tel arrangement qu’il aurait avec la municipalité dudit lieu pour l’usage de la halle construite sur la place de Bellegarde qui lui appartient et sur les différents objets dont elle se trouverait avoir besoin par la suite pour maintenir la police de l’endroit »[14]. Le ci-devant seigneur revendique donc la possession de la halle tout en envisageant une transaction avec la municipalité pour son usage.

Le 20 mars 1791, la municipalité de Bellegarde cède par adjudication à Augustin Duchesne, huissier royal à Bellegarde, le droit de mesurage ainsi que les troces [sic], échelettes et planches à mettre sous la halle ou sur la place publique à raison : 3 sols pour les bancs à échelettes, 2 sols pour les bancs ou troces [sic] sans échelette. À charge de « placer tous lesdits troces [sic], bancs, échelettes et planches après le marché ou foire de chaque jour sur l’échafaud en forme de plancher sous la halle, de manière qu’il n’y ait rien qui soit à trainer »[15]. Ce bail est prolongé par délibération[16] du 11 avril 1792.

Le 4 mars 1792, le conseil général de la commune délibère sur la construction d’un corps de garde qui sera construit sous la halle, « savoir sur la longueur de 20 pieds de long sur 10 de largeur […] le tout fait de pierre […], situé dessous l’emplacement qui sert à déposer les bancs et planches qui servent au marché dudit lieu»[17]. Ce bâtiment fut construit puisqu’une délibération du 23 octobre 1792 mentionne une action en justice, devant le tribunal de Boiscommun, engagée par Louis Mathurin Pingot, qui en réclame la destruction[18]. Ce bâtiment devait certainement obstruer sa vue. La municipalité ne cède pas et accepte d’aller plaider sa cause. Nous ne connaissons pas le résultat de cette action.

Enfin, le registre des délibérations mentionne le 14 octobre 1792 la première publication de la confiscation des biens de l’émigré[19] Gilbert de Voisins[20].

À partir de cette époque, nous ne savons plus à qui appartient la halle. Si l’établissement de la propriété de la halle est si important, c’est qu’il répond à une véritable question : la halle de Bellegarde est-elle bien le même édifice que la ferme de Saint-Julien ? En effet, jusqu’à ce jour, personne ne détient la preuve formelle que les deux édifices ne font qu’un. L’élément le plus sérieux pour répondre est la description de 1784 donnée ci-dessus, ainsi que l’importance même de l’édifice qui est bien du type halle. Les chercheurs ont donc encore du travail pour établir le lien.


 3. Une première hypothèse : la vente comme bien national ?

 Une seule hypothèse a été jusqu’à présent avancée[21] : Louis Mathurin Pingot, ancien régisseur  du marquisat de Bellegarde, aurait acheté la halle comme faisant partie de l’ancien domaine seigneurial mis en vente par l’émigration puis la mise à mort de Pierre Gilbert de Voisins, dernier seigneur de Bellegarde. Or l’acte de soumission d’acquérir le domaine de Bellegarde du 13 messidor an IV ne mentionne nullement la halle comme faisant partie du lot. Le texte recense : « le château, basse-cour, parc, potager, verger et terres labourables, bassins d’eau et friches le tout contenant environ 400 arpents [...] »[22]. Une lettre du 5 prairial an XI confirme que 95 arpents de bois et le « château et parc de Bellegarde » ont été vendus à Louis Mathurin Pingot les 3 vendémiaires et 25 germinal an V[23]. Il n’est pas question de la halle. De plus, les diffèrents actes de partage[24] des biens immeubles de la famille Pingot ainsi que l’inventaire après décès[25] de Louis Mathurin Pingot du 11 mars 1806 et l’acte de liquidation de compte[26] de 1814 ne mentionnent jamais la halle comme faisant partie des possessions. La halle est-elle considérée comme un bien meuble, ce qui expliquerait qu’elle n’apparaisse jamais dans les actes ? Cela serait curieux car juridiquement c’est un immeuble par nature.


 4. Une deuxième hypothèse : le transfert de propriété à la municipalité de Bellegarde

 La halle, ayant une importance économique particulière pour la vie municipale et située sur une place publique, peut avoir été récupérée par la municipalité avant la saisie des biens de Pierre Gilbert de Voisins. Comme nous l’avons vu, le 27 mars 1790, Pierre Gilbert de Voisins a renoncé officiellement à ses droits de minage, hallage, etc. et a proposé de prendre un arrangement avec la municipalité pour l’usage de la halle. Il est donc probable que la municipalité se soit appropriée la halle dès 1790 et que la vente des biens saisis sur Pierre Gilbert de Voisins n’est venue que ratifier cet état de fait. D’ailleurs, les 20 mars 1791 et 11 avril 1792, la municipalité loue les droits de mesurage, et d’une certaine manière, l’utilisation des halles à Augustin Duchesne. Le 4 mars 1792, elle fait construire un corps de garde dessous. Elle agit en véritable propriétaire.


 5. Une troisième hypothèse : le retour des descendants Gilbert de Voisins

  La multiplication des hypothèses provient de notre manque de sources et de la multiplicité des situations possibles à l’issue de cette période si troublée qu’est la Révolution. Parmi ces situations compliquées figure la possibilité, selon la loi du 5 décembre 1814 relative aux biens confisqués des émigrés, que la famille Gilbert de Voisins récupère ses biens non vendus. Si la halle n’a pas été vendue, elle peut donc avoir été restituée. Cette hypothèse est d’autant plus vraisemblable que dès 1801, les héritiers Gilbert de Voisins réapparaissent à Bellegarde. Le 21 fructidor an IX, Marie Joseph Eustache d’Osmond, propriétaire à Paris, au nom d’Anne Marie Marthe Gilbert de Voisins, sa femme, et de Pierre Paul Gilbert de Voisins, son beau-frère, tous deux enfants héritiers de Anne Marie Demerle veuve Pierre Gilbert de Voisins, leur mère, donne une procuration à François Gerbe, notaire de Bellegarde, « pour obtenir la restitution de tous les objets mobiliers, la remise de tous titres et pièces et la levée de tous séquestres sur les immeubles qui ont appartenu à Anne Marie Demerle »[27]. Cette procuration est suivie d’effet puisque le 24 fructidor an IX, d’Osmond vend[28] deux coupes de bois. Restait-il d’autres immeubles ?

 
plan des terres de la ferme de Saint Julien


 

6. De la place de Bellegarde à Saint-Julien

 

 Nous pensons très fortement, comme beaucoup d’ailleurs, que la halle de Bellegarde a été transférée au lieu-dit Saint-Julien à Auvilliers. Nous allons admettre cette hypothèse pour la suite de cette étude.

L’acte de partage de la succession Mathurin Pingot du 30 brumaire an V, 1er lot, article 15 cite une maison à Bellegarde sise prés les halles. La même information se retrouve dans le partage de la succession de Louis Mathurin Pingot du 22 août 1814, masse des propres, article 2. La donation-partage Chenou du 19 août 1829 cite une dernière fois la même maison sur la place « vis-à-vis où étaient autrefois la halle ». La halle a donc été démontée entre 1814 et 1829 mais pourquoi, par qui et quand ? Il est possible d’affiner un peu plus la date du démontage de la halle car le plan napoléonien de la commune de Bellegarde, datant de 1825, ne la représente pas[29].

Nous ne savons pas ce que devient la halle entre 1825 et 1844.

Les 18 et 29 septembre 1844, Louise Félicité Pingot, épouse séparée en biens de Julien Simon Durand, baille[30] à Louis et Laurent Leboeuf la ferme de Saint Julien. C’est le premier acte connu de la nouvelle construction[31]. La famille Leboeuf est très certainement la première à occuper l’exploitation. Le bail ne mentionne aucun ancien locataire et le prix du loyer n’est pas encore fixé, un arpentage doit être fait auparavant pour connaître l’étendue exacte des terres. Il est donc très probable que la ferme soit juste terminée. Cette ferme est bâtie sur l’emplacement d’une partie de l’ancien étang[32] du domaine de Fou qui contenait 128 hectares. Il a été asséché après 1838.

Plusieurs questions viennent à l’esprit. Depuis quand Louise Félicité Pingot possède-t-elle la halle ? Son contrat de mariage[33] du 18 janvier 1830 liste ses biens. Il n’y est nullement question de la halle ou de la ferme de Saint Julien. Nous savons que par acte des 20 et 21 juin 1838, le couple Durand/Pingot achète à Pierre Pingot, le « château de Bellegarde et toutes les dépendances »[34]. Il n’y est également pas question de la halle. Enfin, le relevé des formalités hypothécaires[35] de Louise Félicité Pingot ne mentionne pas non plus l’achat de la halle.

Peu de temps après avoir acheté le château de Bellegarde, l’état financier du couple Durand/Pingot devient lui aussi très critique. Les nombreuses dettes accumulées obligent le couple à se défaire petit à petit de leur empire. Le domaine de Bellegarde est démembré en de multiples lots, la ferme de Saint Julien ne tarde pas à en faire partie.

Le journal du Loing du 10 avril 1845 annonce la vente par adjudication le lundi 26 mai 1845 en l’audience des criées du tribunal civil de première instance de Montargis du « domaine de Saint Julien, consistant en bâtiments d’exploitation, 62 hectares de terres labourables, près et pâtures, et 17 hectares 39 ares de bois, même commune d’Auvilliers. Il existe 860 pieds d’ormes et peupliers. Mise à prix : 95 334 francs 67 centimes ». On retrouve la même annonce dans le numéro du 20 avril. Le numéro du 30 avril apporte de nombreuses précisions. Le domaine de Saint Julien est décrit plus précisément : « Bâtiments. Une maison composée de deux chambres d’habitation, étable, écurie et grange ; un petit batiment y attenant servant de poulailler : le tout construit en bois et briques, et couvert, pour la plus grande partie, en tuiles, et, pour le surplus, en ardoises ; [...] ».

Une nouvelle adjudication du domaine pour le 23 juin 1845 est annoncée dans le journal du Loing des 31 mai et 10 juin 1845 ainsi que dans le journal du Loiret du 4 juin 1845.

Un dépôt de sommation[36] chez Me Louis-François de Vièvre, notaire à Bellegarde, les 21 et 24 novembre 1845 attribue encore la propriété de la ferme à Louise Félicité Pingot. Cependant, elle ne lui appartient plus effectivement depuis l’adjudication du 23 juin 1845. C’est Charles Louis Salmon[37], ancien notaire de Corbeilles et banquier à Montargis qui l’a racheté avec le bois des Gobets pour la somme de 129 400 francs[38]. On retrouve ce dernier dans la vente par adjudication[39], le 28 juillet 1846, des récoltes « dépendant de la ferme de Saint Julien située commune d’Auvilliers, vulgairement connue sous le nom de la grange de Fou ».

La ferme de Saint-Julien sera par la suite exploitée par plusieurs générations d’agriculteurs jusqu’à son rachat par la DDE.

 

 
la halle en mai 2005 (à suivre…)


[1] Pour ce qui est de l’étude architecturale, je laisse le soin à notre collègue, M. Lapetite, de nous apprendre les particularités et traits communs de cette halle par rapport aux autres halles de la région.

[2] Frénée (Eric), Déviation RN 60 de Saint-Maurice-sur-Fessard à Bellegarde, rapport d’opérations préventives d’évaluations et de fouilles archéologiques, Orléans, 1999.

[3] CARAN N I Loiret 3, plan de la terre et seigneurie de Bellegarde, première moitié du XVIIIe siècle.

[4] CARAN, Z/1J/1122, procès verbal d’expertise, 16 août 1784.

[5] Selon le dictionnaire universel du commerce de Savary des Bruslons, une travée équivaut à 4,5 toises. Selon le dictionnaire du monde rural de Marcel Lachiver, une toise correspond à 1,949 mètres. Ainsi, une travée équivaut à 8,77 mètres.

[6] Droit perçu sur le passage de marchandises.

[7] Droit perçu sur la vente de marchandises sur les places publiques, rues… .

[8] Droit perçu pour mesurer les grains vendus.

[9] Droit perçu pour mesurer les tissus vendus.

[10] ADL, 3E15927, bail, 11 décembre 1741.

[11] ADL, 3E15931, bail, 29 juillet 1747.

[12] ADL, 3E15936, bail, 6 mai 1753.

[13] ADL, 3E15944, bail, 27 janvier 1762.

[14] Arch. Comm. Bellegarde, registre de délibération 1790-1792, délibération du 27 mars 1790.

[15] Arch. Comm. Bellegarde, registre de délibération 1790-1792, délibération du 20 mars 1791.

[16] Arch. Comm. Bellegarde, registre de délibération 1790-1792, délibération du 11 avril 1792.

[17] Arch. Comm. Bellegarde, registre de délibération 1790-1792, délibération du 4 mars 1792.

[18] Arch. Comm. Bellegarde, registre de délibération 1790-1792, délibération du 23 octobre 1792.

[19] Un émigré est une personne qui a fuit la France et donc la Révolution. Il devient ainsi un contre-révolutionnaire et passible de la peine de mort.

[20] Arch. Comm. Bellegarde, registre de délibération 1790-1792, délibération du 14 octobre 1792.

[21] Bauchy (Jacques-Henri), L’ancienne halle de Bellegarde in Bulletin de la Société Archéologique et Historique de l’Orléanais, n°136, 2003, p.3 à 11.

[22] ADL, 2 Mi 6165.

[23] ADL, 2 Mi 6165

[24] ADL, 3E16112, partage de la succession Louis Mathurin Pingot, 22 août 1814 et 3E18277, donation-partage Chenou, 19 août 1829.

[25] ADL, 3E16112, inventaire après décès, 11 mars 1806 et suivant.

[26] ADL, 3E16112, liquidation de compte, 24 décembre 1814.

[27] ADL, 3E16109, procuration, 21 fructidor an IX.

[28] ADL, 3E38146, vente, 24 fructidor an IX.

[29] Pour disposer d’une date plus précise encore, la solution aurait été de pouvoir consulter les mercuriales conservées dans les archives de la mairie de Bellegarde (cote : carton F numéro 4) pour la période 1792-1848. Il est possible que ces registres indiquent le lieu où le relevé de prix a été effectué. On aurait pu ainsi avoir une fourchette plus précise des dates. De même, le carton I numéro 1 sur la police des marchés pourrait renfermer des renseignements sur la halle.

[30] ADL, 3E38198, bail, 18 et 29 septembre 1844.

[31] La commune d’Auvilliers conserverait un journal d’un ancien curé, l’abbé Jeulin, qui daterait la construction de la ferme de 1840.

[32] Arch. Nat., MC/ET/XXII/319, obligation, 20 et 21 juin 1838.

[33] ADL, 3E38177, contrat de mariage Durand/Pingot, 18 janvier 1830.

[34] Arch. Nat., MC/ET/XXII/319, vente, 20 et 21 juin 1838.

[35] Le relevé des formalités hypothécaires est un fichier nominatif qui relève tous les actes soumis au contrôle des hypothèques.

[36] ADL, 3E38199, dépôt de sommation, 21 et 24 novembre 1845.

[37] Charles Louis Salmon, banquier à Montargis, est bien connu de la région car c’est lui qui a racheté en 1845 le château de Bellegarde. Il sera lui aussi rattrapé par la faillite et contraint de revendre une partie de ses biens. Il ne revendra cependant la ferme de Saint-Julien qu’en 1882.

[38] ADL, Q13061, registre des hypothèques, 1845.

[39] ADL, 3E18814, vente, 28 juillet 1846.


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