La Biennale 2011

 

L'inauguration

Les panneaux des invités : la restauration des églises rurales

Les stands des associations et les expositions

  

 

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Un compte-rendu de la manifestation

 

Cinq associations avaient lancé la première biennale en 2007, elles étaient une dizaine cette fois-ci, à l’occasion de cette belle manifestation dans la Salle des fêtes de Montargis les 3 et 4 septembre 2011.

On aura constaté, il faut le dire, une fréquentation du public inférieure à celle des précédentes biennales – chacun pourra en chercher les causes, dans des dates peu favorables (imposées par le planning de la Salle des fêtes), une publicité difficile, une météo capricieuse, etc. L’engagement des associations, en tout cas, n’était pas en cause, chacune présentant au mieux ce qu’elle savait faire.

La richesse du patrimoine gâtinais a, une nouvelle fois, été mise en lumière, mais aussi et surtout les actions qui font vivre ce patrimoine : les associations de sauvegarde des églises rurales par exemple, invitées d’honneur, ont prouvé leur joyeux engagement dans des causes qui, non seulement préservent des richesses architecturales irremplaçables, mais en plus créent du lien social et de la joie de vivre dans les villages. Il est réjouissant pour tous de voir que le patrimoine ne se résume pas à la défense d’un décor passéiste. Et nous savons bien, à la SEM, que le plaisir de la recherche et de la transmission est contagieux !

Il est d’autant plus regrettable que les jeunes générations ne soient pas davantage sensibles à ce « plaisir du patrimoine » : voilà du positif et du passionnant qui peut servir d’antidote au pessimisme ambiant (et entretenu). Certains relais, éducatifs par exemple, ne devraient-ils pas être mieux mobilisés ?

En tout cas, si le public de cette biennale 2011 était clairsemé, les échanges constructifs et les regards pétillants n’ont pas manqué. Ce n’est pas une formule creuse de dire que la qualité a suppléé à la quantité : moins de curieux, peut-être, cette année, mais plus de visiteurs intéressés, chaleureux, passionnés et passionnants. Chaque association a recruté de nouveaux membres, les livres et les revues ont été bien vendues – mieux que les années précédentes !

Mais surtout : chaque association a pu découvrir le travail des autres, ce qui suffirait à justifier ce genre de manifestation. Chacun a pu refaire le plein d’énergie à l’enthousiasme des autres. Cela pourrait s’appeler… l’émulation, non ?

Gilbert Baumgartner

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